Mois: février 2016
Le Dr. Ghania Ait-Ghezala: « Notre chère Algérie pense que nous sommes des sous-citoyens »
Le Dr. Ghania Ait-Ghezala. DR.
to translate, click right on the text
por traducir, haga clic derecho sobre el texto
per tradurre, cliccate a destra sul testo
щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести
Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο
Mohsen Abdelmoumen: Vous êtes une brillante chercheuse en biologie moléculaire, pouvons-nous avoir une idée de l’impact de vos recherches dans le domaine de la santé?
Dr. Ghania Ait-Ghezala : L’impact de mon travail sur la santé est un peu difficile à déterminer et je vais revenir un peu en arrière, au temps où j’ai fait mon PhD. J’ai fait mon doctorat en France, à Paris, et mon travail de recherche portait principalement sur la trisomie 21. Je faisais partie d’une équipe qui avait établi la cartographie de la région principale qui est responsable de la plupart des signes de la trisomie 21 et qui s’appelle la DCR (Down syndrome Critical Region). J’ai passé presque six ans à travailler sur cette région et j’ai fait plusieurs publications dont la plus importante concernait la description de tous les gènes qui sont contenus dans cette région. Lire la suite »
Le prof. Fares Mesdour: « Plus de 28 000 scientifiques et intellectuels ont fui l’Algérie en très peu de temps »
Le Professeur Fares Mesdour. DR.
to translate, click right on the text
por traducir, haga clic derecho sobre el texto
per tradurre, cliccate a destra sul testo
щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести
Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο
Mohsen Abdelmoumen : Quelle est votre évaluation de la situation économique actuelle de l’Algérie ? Comment expliquez-vous qu’avec ces fameux 800 milliards de dollars dépensés en quinze ans, on n’a pas effectué un décollage économique ?
Prof. Fares Mesdour : En fait, pour parler de l’état de l’économie algérienne, après plus de quinze ans qui se sont écoulés depuis le début du XXIe siècle, nous avons une économie sous-développée dans un pays encore plus arriéré. La situation économique de l’Algérie en tant que pays industrialisé et pourvue de potentialités en dehors du cadre des hydrocarbures était bien mieux dans les années 1970 et au début des années 1980. Une économie incapable d’exporter 1 milliard $ en-dehors des hydrocarbures et leurs dérivés est une économie morte, et ceux qui dirigent cette économie sont les premiers à avoir échoué. Lire la suite »
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.