Mois: mars 2019
Colonel Régis Chamagne: “The attack on Libya was a major strategic mistake and a crime against humanity”
Colonel Régis Chamagne. DR.
Mohsen Abdelmoumen: What do you think of Colonel Legrier’s criticism of the tactics the West has used against ISIS in Syria that Reuters mentioned in an article?
Colonel Régis Chamagne: Colonel Legrier’s analysis is good in my opinion. The duty of secrecy of the military concerns among others the critics of the strategy of France. However, to the extent that he presents an article in an official defense journal and where it is initially accepted, he is entitled to it. What is enlightening, however, is the political reaction after the fact. It shows a spirit of censorship and contempt for the military. Lire la suite »
Colonel Régis Chamagne : « L’attaque de la Libye a été une faute stratégique majeure et un crime contre l’humanité. »
Colonel Régis Chamagne. DR.
English version here
Por traducir, haga clic derecho sobre el texto
Per tradurre, cliccate a destra sul testo
Um zu übersetzen, klicken Sie rechts auf den Text
Щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести
Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο
Mohsen Abdelmoumen : Que pensez-vous des critiques du colonel Legrier concernant la tactique utilisée par l’Occident contre Daech en Syrie et que l’agence Reuters a évoquées dans un article ?
Colonel Régis Chamagne : L’analyse du colonel Legrier est bonne à mon sens. Le devoir de réserve des militaires concerne entre autres les critiques de la stratégie de la France. Cela étant, dans la mesure où il présente un article dans une revue officielle de la défense et où celui-ci est accepté initialement, il est dans son droit. Ce qui est éclairant en revanche, c’est la réaction politique après coup. Elle relève d’un esprit de censure et de mépris à l’égard des militaires. Lire la suite »
L’Algérie entre les manifestations et les lettres d’Outre-tombe
Le cadre, Msamer el cadre et les lettres
Le pouvoir reste sourd aux revendications du peuple qui manifeste massivement tous les vendredis depuis la journée historique du 22 février. Malgré le rejet du système et de la clique au pouvoir clairement scandé et affiché par les Algériens lors des multiples marches et sit-in qui ont lieu chaque jour en Algérie, que ce soit des étudiants, des lycéens, des magistrats, avocats, greffiers, fonctionnaires, médecins, enseignants, pompiers, pharmaciens, ouvriers, bref tout le monde, le gang des Bouteflika n’en continue pas moins à brandir sa feuille de route qui est une véritable arnaque pour permettre à un cadavre et à quelques charognards de continuer à diriger le pays envers et contre toute légitimité. Lire la suite »
Dr. Myriam Aït-Aoudia: “President Bouteflika is no longer in a position to govern since many years”
Dr. Myriam Aït-Aoudia. DR.
Mohsen Abdelmoumen: In your thesis very interesting and very important to read, you establish a relevant review. Knowing that questions relating to the experience of multiparty politics have not been treated academically in Algeria, why did you feel the need to choose this topic for your thesis?
Dr. Myriam Aït-Aoudia: The Algerian democratic experience between 1988 and 1992 took place twenty years before what was called the « Arab Spring ». Algeria is therefore the first country in the region to have experienced an exit from an authoritarian regime and the installation of a democratic regime. This episode was dramatically closed the day after the stopping of the parliamentary elections that the Islamist party, the FIS, had won, and a terrible terrorist war has plunged the country for a decade. Lire la suite »
Dr. Myriam Aït-Aoudia : « Le président Bouteflika n’est plus en état de gouverner depuis de longues années »
Dr. Myriam Aït-Aoudia. DR.
English version here
Por traducir, haga clic derecho sobre el texto
Per tradurre, cliccate a destra sul testo
Um zu übersetzen, klicken Sie rechts auf den Text
Щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести
Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο
Mohsen Abdelmoumen : Dans votre thèse très intéressante et très importante à lire, vous établissez un constat pertinent. Sachant que les questions relatives à l’expérience du multipartisme n’ont pas été traitées sur le plan académique en Algérie, pourquoi avez-vous ressenti la nécessité de choisir ce thème pour votre thèse ?
Dr. Myriam Aït-Aoudia : L’expérience démocratique algérienne entre 1988 et 1992 se déroule vingt ans avant ce qu’on a appelé les « printemps arabes ». L’Algérie est donc le premier pays de la région à avoir connu une sortie d’un régime autoritaire et l’installation d’un régime démocratique. Cet épisode s’est dramatiquement clôturé au lendemain de l’arrêt des élections législatives que le parti islamiste, le FIS, avait remportées, puisqu’une terrible guerre terroriste a endeuillé le pays pendant une décennie. Lire la suite »
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.