Mois: novembre 2019
L’Algérie de Gaïd Salah entre le cachir et la campagne… d’arrestations
Ahmed Gaïd Salah, résidu du bouteflikisme, s’entête à vouloir organiser une farce électorale le 12 décembre prochain à l’encontre du peuple algérien qui rejette catégoriquement toute émanation d’un système qui, par le choix et la médiocrité des candidats, rappelle l’ère Bouteflika. Il s’agit d’élections totalement illégales puisqu’elles ne respectent pas la Constitution – qu’ils ont concoctée eux-mêmes ! – et notamment l’Article 102, et qu’elles produiront un président tout aussi illégitime que le régime actuel. Ce régime honni, ou plutôt ce gang de malfrats, a en effet confié la tâche quasi impossible de régénérer le système à un incompétent doublé d’un corrompu, à savoir le général Gaïd Salah, assisté de sa bande de généraux dépravés. Lire la suite »
Dr. Sylvie Thénault: “I still have a lot of difficulty in admitting the idea that many French people did not know what was happening in Algeria during the war”
Dr. Sylvie Thénault. DR.
Mohsen Abdelmoumen: Your academic career, whether it is your master’s degree, your doctoral thesis or your accreditation as a researcher, is focused on Algeria’s war of independence. Where does your interest in the history of Algeria come from?
Dr. Sylvie Thénault: I have no personal relationship with Algeria. My interest came from the anti-racist movement in France in the late 1980s. I was a secondary school student at the time and the fight against the National Front, which was then beginning to take root in French political life, found arguments in the history of the Algerian war of independence. Thus, it was reminded that Jean-Marie Le Pen had been a lieutenant in Algeria and that he had used torture there. October 17, 1961, was also mentioned as evidence of the murderous nature of racism. The overall idea was that, in order for the immigrants’ children to find their full place in French society, it was necessary to heal the wounds of the past. So we had to talk about it and especially about its darkest aspects. Lire la suite »
Dr. Sylvie Thénault : « J’ai toujours beaucoup de mal à admettre l’idée que beaucoup de Français ignoraient ce qu’il se passait en Algérie pendant la guerre »
Dr. Sylvie Thénault. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Votre parcours universitaire, que ce soit votre master, votre thèse de doctorat et votre habilitation en tant que chercheuse, est centré sur la guerre d’indépendance de l’Algérie. D’où vient votre intérêt pour l’histoire de l’Algérie ?
Dr. Sylvie Thénault : Je n’ai aucun rapport personnel avec l’Algérie. Mon intérêt est venu du mouvement antiraciste de la fin des années 1980 en France. J’étais alors lycéenne et le combat contre le Front National, qui commençait alors à s’implanter dans la vie politique française, trouvait des arguments dans l’histoire de la guerre d’indépendance algérienne. Ainsi, on rappelait que Jean-Marie Le Pen avait été lieutenant en Algérie et qu’il y avait torturé. On parlait aussi du 17 octobre 1961, comme preuve du caractère meurtrier du racisme. L’idée globale était que, pour que les enfants d’immigrés trouvent pleinement leur place dans la société française, il fallait panser les plaies du passé. Donc il fallait en parler et surtout parler de ses aspects les plus sombres. Lire la suite »
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