Mois: juin 2021
L’Algérie de Novembre face au démantèlement de l’Etat national

Les forces patriotiques devront faire face à la mission sacrée de sauver la République. D. R.
Au moment où l’Algérie peine à sortir du désastre causé par le règne catastrophique de la fratrie Bouteflika, on constate qu’un climat délétère a envahi tout le pays. Le seul mérite de cette atmosphère pestilentielle est de nous montrer la putréfaction politique et médiatique dans laquelle s’est enlisée l’Algérie. Des pseudos débats et des assertions qui n’épargnent aucun symbole de l’État national ont lieu quotidiennement, comme on l’a vu récemment avec la campagne de dénigrement de l’émir Abdelkader qui a été vilipendé sur la place publique sous les applaudissements et les encouragements du lumpen prolétariat. À qui profite le crime sinon au Makhzen marocain qui n’est pas loin de cette offensive calomnieuse contre le fondateur de l’État algérien moderne ? Je rappelle que l’émir Abdelkader a été trahi par un sultan de pacotille marocain. Quoi qu’il en soit, l’état de décomposition actuel en Algérie est effarant et inquiétant car il a permis l’union incestueuse entre Rachad, les démocrates, la gauche algérienne, les trotskystes, le MAK, les oligarques, les néo-harkis, et d’autres groupes dont on parle moins mais qui sont tout aussi nuisibles pour l’Algérie. Les gesticulations quotidiennes des traîtres composant ce bric-à-brac, véritable chaudron de sorcière, entraînent notre patrie vers son démantèlement. Force est de constater que les assauts permanents des forces antinationales liées à l’agenda impérialiste et néocolonialiste sont de plus en plus virulents et participent à l’abrutissement des Algériens en torpillant tout esprit critique dans une société meurtrie par une décennie de guerre et de massacres par les terroristes islamistes et vingt années du règne calamiteux de Bouteflika. Le processus d’aliénation de l’Algérien continue à faires des ravages au niveau de la société, et nous assistons à des tentatives répétées pour gommer la mémoire du peuple algérien tout en assassinant son cerveau. Un tour d’horizon dans les réseaux sociaux nous convainc du niveau de délitement que nous avons atteint.
Lire la suite »L’espion du Makhzen qui voulait être député à l’APN

La vie est étrange. Comment un veilleur de nuit algérien qui dormait dans la cuisine du Consulat général d’Algérie à Bruxelles peut-il devenir propriétaire de plusieurs biens immobiliers et se présenter aux élections législatives pour un siège à l’APN, zone 4, sur la liste HMS de Makri ? Cette formidable ascension a pourtant une explication très rationnelle. C’est grâce au témoignage de notre source qui a très bien connu ce sinistre personnage que nous pouvons alerter l’opinion publique. C’est en 2010 que tout a commencé pour notre source. Brahim D., que nous appellerons « le traître » – et nous ne mettrons pas une majuscule à ce surnom -, a approché notre source en se présentant à lui comme un agent des services algériens et en lui faisant miroiter qu’il va pouvoir montrer son patriotisme en rendant des services à son pays. Il s’agissait pour notre source de copier une série de fichiers sur un ordinateur, fichiers composés de photographies que Brahim D. avait faites au consulat et qui comportaient tous les renseignements relatifs aux ressortissants algériens enregistrés. Brahim D. prétendait que ces informations étaient destinées à établir une base de données qui permettrait d’envoyer des prospectus aux électeurs pour les élections en Algérie. Craignant de laisser des traces, le traître a alors fourni un disque dur à notre source en lui demandant d’y transférer les fichiers et de tout effacer sur l’ordinateur. Le transfert terminé, Brahim D. a emporté le disque dur, persuadé d’avoir éliminé toute preuve. Cependant, notre source qui commençait à avoir des soupçons sur l’honnêteté de ce triste sire, a conservé la totalité des documents qui sont aujourd’hui à notre disposition. Il a aussi copié tout le répertoire téléphonique de Brahim D. dans lequel on trouve, entre autres, le nom de Ouassini Bouazza. Il rencontrait aussi Saïd Bouteflika lorsque celui-ci se déplaçait à Bruxelles dans une résidence privée. Le long travail de collecte de renseignements a duré jusqu’en 2017, période à laquelle notre source a découvert le pot aux roses et a compris qu’il avait accordé sa confiance à un usurpateur doublé d’un traître qui a brisé des vies et qui n’a fait que du mal autour de lui.
Lire la suite »La menace islamiste sur le futur Parlement

Les islamistes à l’assaut de l’Algérie. DR.
Toutes les prévisions indiquent que les islamistes vont remporter les élections législatives du 12 juin. Pour la première fois de son histoire, l’Algérie aura un Parlement islamiste. Les dangers de ce scénario sont multiples, ils sont à la fois d’ordre géopolitique et sécuritaire. Car donner le pouvoir aux islamistes équivaut à ouvrir la boîte de Pandore et à précipiter l’Algérie en enfer. La récente interview dans Le Point que Tebboune a accordée à Kamel Daoud et à Adlène Meddi, journalistes connus pour leurs liens avec la France et les officines françaises, est arrivée au lendemain d’une opération rondement menée par les services de renseignement algériens qui ont rapatrié le président sahraoui Brahim Ghali, opération qui a déstabilisé le Makhzen et bien d’autres services dans le monde. Le diable est dans les détails. Le Point appartient au milliardaire François Pinault, grand ami de BHL auquel il a confié le soin d’écrire un éditorial chaque semaine. Pourquoi Tebboune a-t-il choisi Le Point si ce n’est pour faire un signe à Fafa ? Il aurait pu accorder cette interview au Washington Post, au Gardian, au NY Times ou à tout autre journal. Mais non, le choix s’est porté sur des journalistes qui crachent sur tout ce qui est algérien, ainsi Daoud le révisionniste qui vante les bienfaits de l’époque coloniale, et Meddi invité régulier à l’ambassade de France et grand amateur de petits fours.
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