Afghanistan

Dr. T. J. Coles: “Unlike war, peace is not a profitable pursuit”

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Dr. T. J. Coles. DR.

Mohsen Abdelmoumen: In your masterful book « Britain’s Secret Wars », you demonstrate the hidden face of British politics and its direct involvement in major conflicts via its intelligence services. Do not you think that Britain is responsible, like its US ally, for the chaos that reigns in areas like the Middle East and the Sahel?

Dr. T. J. Coles: Yes. Britain has both historic and contemporary responsibilities for much of the carnage in the Middle East, Central Asia, and elsewhere. There are different degrees of responsibility. When a gang commits a crime, for example a murder and armed robbery, each member of the gang is sentenced by a court of law in accordance with the degree of their participation in the crime. The person who pulled the trigger is the murderer, their associate is the accomplice, and so on. The same principle applies, or if we care about morality should apply, to international affairs. At the moment, the US is the global superpower, so the US bears most of the responsibility for invading Afghanistan, firing drones at Pakistanis, Somalis, and Yemenis, invading Iraq, and using proxy terrorists in Syria and Libya. Lire la suite »

Le Dr. T. J. Coles : « Contrairement à la guerre, la paix n’est pas une activité rentable »

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Dr. T. J. Coles. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre magistral « Britain’s Secret wars« , vous démontrez la face cachée de la politique britannique et son implication directe dans des conflits majeurs via ses services de renseignement. Ne pensez-vous pas que la Grande Bretagne est responsable, comme son allié les USA, du chaos qui règne dans des zones comme le Moyen Orient et le Sahel ?

Le Dr. T. J. Coles : Oui. La Grande-Bretagne a des responsabilités à la fois historiques et contemporaines dans une grande partie du carnage au Moyen-Orient, en Asie centrale et ailleurs. Il y a différents degrés de responsabilité. Lorsqu’un gang commet un crime, par exemple un meurtre et un vol à main armée, chaque membre du gang est condamné par un tribunal en fonction de son degré de participation au crime. La personne qui a appuyé sur la gâchette est le meurtrier, son associé est le complice, etc. Le même principe s’applique ou, si nous nous soucions de moralité, devrait s’appliquer aux affaires internationales. À l’heure actuelle, les États-Unis sont la superpuissance mondiale. Ils assument donc l’essentiel de la responsabilité pour envahir l’Afghanistan, lancer des drones sur des Pakistanais, des Somaliens et des Yéménites, envahir l’Irak et utiliser des terroristes par procuration en Syrie et en Libye. Lire la suite »

Dr. Christian Parenti: “The US engineered collapse of Iraq has been a disaster”

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Dr. Christian Parenti. DR.

Mohsen Abdelmoumen: In your remarkable book The Freedom: Shadows And hallucinations in Occupied Iraq, you are talking about the investigations you have done on the ground in Iraq. Do not you think that the intervention of the United States marks a historic turning point not only in the Middle East but also in the USA with the unpunished crimes of the Bush administration?

Dr. Christian Parenti: Thank you for the kind words about The Freedom. While the US role in Iraq has been a humanitarian catastrophe for Iraq and the entire region, and has badly damaged US standing in global public opinion, there is nonetheless a sick imperial logic by which some of the invasion’s outcomes advance a US imperial agenda.  Call it rule by chaos, state failure as imperial strategy. Russia, China and Iran all feel threatened by the chaos. Lire la suite »

Dr. Christian Parenti : « L’effondrement de l’Irak réalisé par les États-Unis a été un désastre »

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Dr. Christian Parenti. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre remarquable The Freedom: Shadows And Hallucinations in Occupied Iraq, vous racontez les enquêtes que vous avez effectuées sur le terrain en Irak. Ne pensez-vous pas que l’intervention des États-Unis marque un tournant historique non seulement au Moyen Orient mais aussi aux USA avec les crimes impunis de l’administration Bush ?

Dr. Christian Parenti : Merci pour les mots gentils à propos de The Freedom. Alors que le rôle des États-Unis en Irak a été une catastrophe humanitaire pour l’Irak et toute la région, et a gravement endommagé la position des États-Unis dans l’opinion publique mondiale, il y a néanmoins une logique impériale malade par laquelle certains des résultats de l’invasion font avancer un programme impérial américain. Appelez cela dominer par le chaos, effondrement de l’État comme stratégie impériale. La Russie, la Chine et l’Iran se sentent tous menacés par le chaos. Lire la suite »

Dr. François-Bernard Huyghe: “I would not be surprised if Daesh, after the loss of Syria and Iraq, continues to spread in other countries”

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Dr. François-Bernard Huyghe. DR.

Mohsen Abdelmoumen: Are Western governments powerless in the face of terrorism?

Dr. François-Bernard Huyghe: We have terrorist attacks in the West since the end of the 19th century. There have been for various reasons, sometimes by anarchists, sometimes by independentists, sometimes the extreme left, the extreme right, etc. and no one has found the miracle solution. At the moment, for example, in France, we are living in a situation where, despite the military crushing of Daesh, every two months there is an attack or attempt to attack; claiming of the caliphate, with more or less means, so there is a kind of terrorist routine that settles down. Lire la suite »

His Excellency Dr. Nikolaos van Dam: “It would have been preferable not to militarily intervene in Libya, because like in Syria, Iraq and Yemen, it has turned out to be a disaster”

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His Excellency Dr. Nikolaos van Dam. DR.

Mohsen Abdelmoumen: You are a diplomat and you know very well the Middle East region where you have been Ambassador of the Netherlands in several countries. You have also been Special Envoy of the Netherlands for Syria. In your opinion, does the diplomatic and political solution still have a chance of succeeding in Syria after this bloody war?

His Excellency Dr. Nikolaos van Dam: Whether or not a political solution is still possible depends on the main parties to the conflict, both Syrian and foreign, involved directly or by proxy. The aims of the warring parties are so wide apart, however, that reaching a compromise seems to be extremely difficult, if not impossible, particularly because the opposing parties actually keep preferring to eliminate one another. This provides more fertile ground for a military “solution”, which in the end, however, will not turn out to be a durable “solution” but rather a reflection of the military balance of power. Lire la suite »

Son Excellence le Dr. Nikolaos van Dam : « Il aurait été préférable de ne pas intervenir militairement en Libye, car comme en Syrie, en Irak et au Yémen, cela s’est avéré être un désastre »

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Son Excellence le Dr. Nikolaos van Dam. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : Vous êtes un diplomate et vous connaissez très bien la région du Moyen-Orient où vous avez été ambassadeur des Pays-Bas dans plusieurs pays. Vous avez aussi été Envoyé Spécial des Pays-Bas en Syrie. D’après vous, la solution diplomatique et politique a-t-elle encore une chance d’aboutir en Syrie après cette guerre sanglante ?

Son Excellence le Dr. Nikolaos van Dam : La question de savoir si une solution politique est encore possible dépend des principales parties, syriennes et étrangères, impliquées directement ou indirectement, ou par proxy, dans le conflit. Les objectifs des parties belligérantes sont si éloignés que la conclusion d’un compromis semble extrêmement difficile, sinon impossible, notamment parce que les parties rivales continuent en réalité à préférer s’éliminer mutuellement. Cela fournit un terrain plus fertile pour une «solution» militaire, qui finalement ne se révélera pas être une «solution» durable mais plutôt un reflet de l’équilibre des forces militaires. Lire la suite »