classe ouvrière
Prof. Mike Davis : « il y avait autrefois une génération de lions »
Prof. Mike Davis. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Vous vous qualifiez vous-même de « socialiste de la vieille école ». Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
Prof. Mike Davis : Hmm. «Socialiste de la vieille école». Je fais trois revendications. Premièrement, le socialisme – la croyance que la terre appartient aux travailleurs – est mon être moral. En fait, c’est ma religion, les valeurs qui ancrent les engagements qui définissent ma vie. Deuxièmement, «vieille école» implique de travailler année après année pour la bonne cause. Dans le milieu universitaire, on croise des gens qui se disent marxistes et qui assistent à de nombreuses conférences, mais qui ne participent presque jamais à un piquet de grève, ne vont pas à une réunion syndicale, ou jeter une brique ou simplement aider à laver la vaisselle après un dîner. Lire la suite »
Dr. Kim Scipes : «Le capitalisme est littéralement en train de tuer la vie sur la planète»
Dr. Kim Scipes. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Votre livre Building Global Labor Solidarity in a Time of Accelerating Globalization est un manifeste pour l’unification du mouvement syndical à travers le monde. Selon vous, cette idée est-elle une exigence dans la résistance face à l’offensive ultralibérale ? L’idée d’un front syndical mondial est-elle réalisable ?
Dr. Kim Scipes : Je crois que nous devons penser à l’idée d’une organisation syndicale mondiale. Je pense certainement que les travailleurs devraient dialoguer respectueusement et, peut-être plus important, s’entendre. Un front syndical mondial – sur le long terme – pourrait être une bonne chose, mais il faudrait qu’il soit construit, pas seulement revendiqué sur l’existence des syndicats aujourd’hui. Si nous disons qu’un front mondial du travail est un objectif souhaitable à long terme, quelles sont les valeurs sur lesquelles il se construit ? Certes, la non-oppression des autres mouvements ouvriers est une nécessité. Mais il y a aussi un partage des ressources, surtout entre les plus grands syndicats (principalement dans le Nord global) avec ceux du Sud global. Lire la suite »
Dr. Peter Hudis : « La conscience de la non-viabilité du capitalisme augmente chaque jour qui passe »
Dr. Peter Hudis DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Vous avez écrit le livre pertinent «Frantz Fanon, le philosophe des barricades». Pourquoi un tel intérêt à l’œuvre de Fanon ?
Dr. Peter Hudis : Il y a en effet un renouveau d’intérêt pour le travail de Fanon au cours des dernières années (mon livre n’est qu’un parmi ceux qui sont parus). Je pense qu’il y a deux raisons à cela. La première est que l’objectif change dans le capitalisme mondial, qui génère une discrimination raciale et un racisme à grande échelle. Le racisme, et surtout le racisme anti-noir, n’est pas nouveau dans le capitalisme, comme le montre l’histoire des États-Unis, les relations de classe ont été façonnées par des facteurs raciaux depuis la naissance du projet colonial. C’est pourquoi toute analyse «purement de classe» échoue toujours lorsqu’elle est appliquée à la société américaine. Lire la suite »
Du syndicalisme d’Eugène Debs et d’Aïssat Idir à celui du corrompu Abdelmadjid Sidi Saïd
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À l’heure où les acquis sociaux se désintègrent pendant que le syndicalisme se vautre dans les privilèges et la connivence avec le patronat, il n’est pas inutile de se souvenir de ceux qui ont lutté et sont morts pour défendre la classe ouvrière. Partout dans le monde, des hommes se sont dressés à mains nues face à la violence du système capitaliste et/ou colonialiste pour la juste reconnaissance des droits des travailleurs. L’Américain Eugène Debs et l’Algérien Aïssat Idir étaient de ces hommes-là. Lire la suite »
Michael Parenti : « Toute victoire démocratique ou éveil qui survient, même infime, est un pas en avant ».
Michael Parenti.DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Après la lecture de votre ouvrage percutant et très fort traitant de l’impérialisme, « The Face of Imperialism », on ressent la nécessité de relire « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme » de Lénine, parce que votre livre y apporte une valeur ajoutée. Qu’en pensez-vous ?
Michael Parenti : C’est généreux de votre part de prétendre que mon travail ajoute de la valeur à celui de Lénine. J’ai lu son livre il ya quarante ans, je ne peux donc pas prétendre en être influencé directement. Mais nous pouvons certainement dire que mon livre établit quelques parallèles avec le sien, par exemple: en essayant de montrer le lien entre le capitalisme et l’impérialisme colonial, le rôle clé joué par les cartels, et comment les contradictions imposantes du capitalisme entraînent des impératifs brutaux. Lire la suite »
Benjamin Selwyn : «L’Occident utilise la démocratie pour légitimer l’ingérence»
Dr Benjamin Selwyn. D.R.
Mohsen Abdelmoumen : Sachant que le capitalisme traverse une crise majeure, comment expliquez-vous l’absence d’encadrement de la classe ouvrière et l’abandon de tout esprit de lutte de la part des syndicats ou des mouvements ouvriers ?
Benjamin Selwyn : Je ne suis pas d’avis que la classe ouvrière mondiale ait renoncé face à la crise capitaliste actuelle. Nous avons vu l’installation de l’austérité en Europe et aux Etats-Unis, qui a été basée sur la répression du travail – politiquement et économiquement. Cependant, nous avons assisté à une recrudescence de ces cas, surtout en Grèce. Lire la suite »
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