Corée du Nord
John Feffer : «Les États-Unis ont construit des ennemis extérieurs pendant une grande partie de leur histoire»
John Feffer. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Vous avez écrit le livre magistral Crusade 2.0. Comment expliquez-vous le besoin des États-Unis d’avoir un ennemi ? Les conséquences de la théorie des néocons, à savoir le choc des civilisations, n’ont-elles pas été désastreuses pour la région MENA, avec la destruction de l’Irak et la déstabilisation de la Libye, etc. ?
John Feffer : Hélas, les États-Unis ont construit des ennemis extérieurs pendant une grande partie de leur histoire. John Quincy Adams, en 1821, a averti l’Amérique de ne pas partir à la « recherche de monstres » outre-mer. Il avait vu comment Jefferson s’était servi des pirates de Barbarie pour justifier la création d’une armée américaine importante et il craignait que les jeunes États-Unis ne gaspillent leur énergie en se livrant à des embrouilles à l’étranger. Mais la politique étrangère américaine s’est largement structurée autour de ces missions, en particulier depuis le début du projet impérial américain à la fin du XIXe siècle. Lire la suite »
Le Dr. T. J. Coles : « Contrairement à la guerre, la paix n’est pas une activité rentable »
Dr. T. J. Coles. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre magistral « Britain’s Secret wars« , vous démontrez la face cachée de la politique britannique et son implication directe dans des conflits majeurs via ses services de renseignement. Ne pensez-vous pas que la Grande Bretagne est responsable, comme son allié les USA, du chaos qui règne dans des zones comme le Moyen Orient et le Sahel ?
Le Dr. T. J. Coles : Oui. La Grande-Bretagne a des responsabilités à la fois historiques et contemporaines dans une grande partie du carnage au Moyen-Orient, en Asie centrale et ailleurs. Il y a différents degrés de responsabilité. Lorsqu’un gang commet un crime, par exemple un meurtre et un vol à main armée, chaque membre du gang est condamné par un tribunal en fonction de son degré de participation au crime. La personne qui a appuyé sur la gâchette est le meurtrier, son associé est le complice, etc. Le même principe s’applique ou, si nous nous soucions de moralité, devrait s’appliquer aux affaires internationales. À l’heure actuelle, les États-Unis sont la superpuissance mondiale. Ils assument donc l’essentiel de la responsabilité pour envahir l’Afghanistan, lancer des drones sur des Pakistanais, des Somaliens et des Yéménites, envahir l’Irak et utiliser des terroristes par procuration en Syrie et en Libye. Lire la suite »
Sheldon Richman : « L’administration Trump voit clairement Israël et l’Arabie Saoudite comme les éléments essentiels d’une coalition anti-iranienne »
Sheldon Richman. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Israël continue de massacrer le peuple palestinien dans l’impunité la plus totale. Israël n’est-il pas un État voyou ?
Sheldon Richman : Cela dépend de votre définition d’«État voyou», à propos de laquelle je ne m’attendrai pas à un accord général. Je préfère analyser la conduite du gouvernement israélien sans rechercher une étiquette controversée. Les politiques et la conduite du gouvernement israélien envers les Palestiniens sont systématiquement injustes et brutales. Et je crois que ces choses sont inhérentes à la philosophie sioniste d’Israël en tant qu’État du peuple juif plutôt que d’État de tous ses citoyens, indépendamment de leur religion, de leur appartenance ethnique ou de leur race. Le mouvement originel du Judaïsme réformé était d’accord avec ce que je viens de dire. Le traitement des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza est qualifié d’apartheid car les individus n’ont aucun droit. Ils existent, comme s’ils étaient des sous-humains, à la merci d’Israël. Lire la suite »
Dr. Paul R. Pillar : «Le rôle extraordinaire et bien connu d’Israël dans la politique américaine explique cette incohérence»
Dr. Paul R. Pillar. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre Intelligence and U.S. Foreign Policy, vous avez émis des critiques contre la réforme des services de renseignement américains. Pourquoi ?
Dr. Paul R. Pillar : À la suite de l’attentat terroriste du 11 septembre, l’opinion publique a manifesté un grand désir de «faire quelque chose» qui assurerait aux Américains qu’un événement horrible comme celui-ci ne se reproduirait plus. Une telle assurance semble exiger la notion d’un problème identifiable et réparable qui, une fois corrigé, signifiera que les Américains seront désormais en sécurité. Et quand nous n’avons pas de meilleures idées pour une solution, la réponse habituelle de Washington est de réorganiser. Lire la suite »
Prof. Richard Falk : « Israël défie continuellement le droit international »
Prof. Richard Falk. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Vous avez écrit le livre : « Achieving Human Rights ». À votre avis, les nombreuses interventions de l’impérialisme américain sous prétexte de répandre les droits et la démocratie n’ont-elles pas vidé de sa substance le concept même des droits de l’homme ?
Prof. Richard Falk : Je mettrais l’accent sur les effets dévalorisants de la désastreuse intervention impériale américaine et de l’occupation subséquente de l’Irak à partir de 2003. Surtout quand l’allégation de cacher des stocks d’armes de destruction massive s’est révélée fausse, les États-Unis ont justifié l’intervention en tant que libération classique du peuple irakien, une pratique de ce qu’on appelait la «promotion de la démocratie». Plus tôt encore, le gouvernement américain a tenté de justifier son intervention en faveur du changement de régime en Afghanistan comme bénéfique pour les femmes, comme une entreprise qui a été décrite sous le titre de «l’émancipation des femmes.» Comme avec l’Irak, l’intervention en Afghanistan a provoqué des souffrances massives au peuple du pays et a remis en cause toutes les affirmations selon lesquelles les droits de l’homme et la démocratie pourraient être obtenus par une intervention militaire. Lire la suite »