fascisme
Dr. H. Bruce Franklin: « Depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont de plus en plus adopté les caractéristiques d’un État fasciste »

Dr. H. Bruce Franklin. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Votre livre “Crash course: From the Good War to the Forever War“ est un livre essential pour quiconque s’intéresse à l’histoire des États-Unis. Les USA ont mené des guerres impérialistes notamment en Irak, en Afghanistan, etc. Pourquoi, d’après vous, les États-Unis d’Amérique ont-ils besoin de faire la guerre ? Derrière toutes ces guerres, on évoque le poids du complexe militaro- industriel aux États-Unis. Quelle est son influence dans la décision politique ?
Dr. H. Bruce Franklin : Les États-Unis ont en effet mené une guerre impérialiste après l’autre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Aucune de ces guerres n’a été nécessaire. Comme je le documente dans Crash Course, Washington a unilatéralement divisé la nation de Corée en deux nations trois jours avant que le Japon ne se rende le 14 août 1945, rendant ainsi la guerre de Corée inévitable, et huit jours plus tard, Washington a accepté de participer pleinement à la guerre française pour recoloniser le Vietnam. L’énorme puissance productive de l’industrie américaine a dû aller quelque part après avoir assouvi les besoins des consommateurs non satisfaits pendant la guerre. Au lieu de devenir notre monstrueux complexe militaro-industriel, elle aurait pu éliminer la pauvreté, créer une quasi utopie en matière de soins de santé, d’éducation, d’environnement, de culture et de loisirs pour tous. Mais la classe dirigeante de la société pensait que ce serait le socialisme et la fin du capitalisme.
Lire la suite »Dr. Tony Kashani: « Les États-Unis sont aujourd’hui la démocratie la plus riche avec le plus haut niveau d’inégalités. Les oligarques mènent la danse. »

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Mohsen Abdelmoumen : Comment expliquez-vous la gestion catastrophique de la crise du Covid-19 par l’administration Trump ? Peut-on parler de la faillite du système ?
Dr. Tony Kashani : En effet, la gestion de la crise pandémique du Coronavirus Covid-19 par l’administration Trump a été un échec colossal. Il n’y a pas de direction centrale et de norme nationale en place. Dans d’autres pays, les scientifiques sont chargés de fixer des normes et de montrer la voie à suivre pour gérer la crise. Mais ici, nous avons le vice-président embrouillé, Mike Pence, qui circule et se fait simplement l’écho des « progrès et des bonnes nouvelles » prêchées par Trump. Les chiffres ne mentent pas, 175 000 vies perdues et plus encore. Son manque de compassion pour les vies humaines, en particulier pour les Américains noirs et bruns, et son solipsisme, combinés à une équipe de flagorneurs incompétents, ont créé un énorme vide de commandement au niveau fédéral.
Lire la suite »Dr. Jacques Pauwels : « Pour poursuivre ses objectifs de maximisation des profits, le capitalisme est prêt à utiliser la « carotte » de la démocratie ainsi que le « bâton » du fascisme »
Dr. Jacques Pauwels. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre « Big Business avec Hitler », vous évoquez la collaboration de l’élite économique industrielle et financière mondiale avec Hitler. Hitler n’est-il pas un pur produit, un instrument, du système capitaliste ?
Dr. Jacques Pauwels : Le soi-disant « national-socialisme » d’Hitler, en réalité pas du tout une forme de socialisme, était la variante allemande du fascisme, et le fascisme était une manifestation du capitalisme, la manière brutale et cruelle dont le capitalisme s’est manifesté dans l’entre-deux-guerres en réponse à la menace de changement révolutionnaire incarnée par le communisme, et à la crise économique de la Grande Dépression. Dans la mesure où Hitler a personnifié la variante allemande du fascisme, on peut en effet le qualifier d’« instrument » du capitalisme. Lire la suite »
Jacob Cohen : « Les sionistes sont passés maîtres dans l’art de la propagande »

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Mohsen Abdelmoumen : Quelle est votre analyse à propos de l’annexion de la Cisjordanie ce 1er juillet ?
Jacob Cohen : Le régime sioniste n’est pas assez fou pour annexer toute la Cisjordanie, car alors il lui faudrait naturaliser tous les Palestiniens. Il veut seulement annexer la Cisjordanie « utile », c’est-à-dire la Vallée du Jourdain, empêchant ainsi un éventuel État palestinien de contrôler ses propres frontières et les grands blocs d’implantations juives. Il continuerait ainsi à disposer d’une main d’œuvre soumise et bon marché, et de la collaboration d’une police palestinienne docile pour maintenir l’ordre colonial.
Lire la suite »Dr. Chris Wright : « La pensée critique et éclairée est dangereuse pour les puissants »
Dr. Chris Wright. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Vous avez écrit « Worker cooperatives and revolution » où vous évoquez les coopératives de travailleurs. Dans ce livre passionnant, on remarque votre optimisme quant à la venue d’une nouvelle ère où l’humain est au centre. Vous citez l’exemple de la coopérative New Era Windows, à Chicago, D’après vous, sommes-nous dans une nouvelle ère où l’union des travailleurs sous forme de coopérative dessinera l’avenir du monde ?
Dr. Chris Wright : Je pense avoir été un peu trop optimiste dans ce livre sur le potentiel des coopératives ouvrières. D’une part, Marx avait raison de dire que les coopératives « représentent dans l’ancienne forme les premiers germes de la nouvelle ». Il s’agit du socialisme microcosmique, puisque le socialisme n’est que le contrôle démocratique de l’activité économique par les travailleurs, ce qui est essentiellement le cas des coopératives. Même dans les grandes entreprises de Mondragon qui ont vu des conflits entre les travailleurs et la direction élue, il y a bien plus de démocratie (et un salaire plus égal) que dans une grande entreprise capitaliste typique. Lire la suite »
Robert Bibeau : « le capitalisme, c’est la guerre »
Robert Bibeau. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : À la lecture de votre livre très instructif et passionnant, « La démocratie aux Etats-Unis, les mascarades électorales », on se pose la question suivante : y a-t-il réellement une démocratie aux Etats-Unis et à quoi servent les élections aux USA ?
Robert Bibeau : Oui, il existe une réelle démocratie pour la bourgeoisie aux États-Unis comme dans tous les pays capitalistes de ce monde. Il n’existe évidemment aucune « démocratie » populaire – prolétarienne, ni aux États-Unis ni dans aucun autre pays. Croyez-vous que l’adhésion à un parti bourgeois d’un multimilliardaire et de ses relations, compte tenu de son pouvoir de pression, de sa chaîne de télévision et de ses centres d’administration, soit du même poids « démocratique » que l’adhésion de mon voisin de palier – prolo de son métier – à un parti politique pseudo socialiste ? Il n’y a que la gauche bourgeoise pour le laisser croire. Les ouvriers américains le savent, eux qui ne se déplacent plus pour voter et « user de la puissance du crayon de votation bidon » ni bénéficier d’un pouvoir électoral chimérique exclusif aux riches. Lire la suite »
Peter Mertens : « Il y a un contre-pouvoir qui existe à l’échelle mondiale tant que le peuple palestinien résistera »
Peter Mertens. DR.
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Mohsen Abdelmoumen : Que pensez-vous du retour en force des mouvements populistes et néo-nazis en Europe en général et en Belgique en particulier ?
Peter Mertens : Après la crise de surproduction de 1973 et la bulle financière qui a éclaté en 2008 par les banques et par les spéculateurs, on savait très bien que le monde ne pouvait prendre que deux directions, soit le camp de l’establishment même et donc de l’élite qui voulait aller encore plus loin et qui voulait installer un capitalisme sans limite, c’est-à-dire sans contre-pouvoirs, sans syndicats, sans parti communiste, sans alternatives, en éliminant l’idée même d’alternative, de syndicats et de mouvements ouvriers organisés, et installer une sorte d’oligarchie, c’est-à-dire une dictature du capital ouverte. D’un autre côté, on voit aussi que le mouvement alternatif, c’est-à-dire le mouvement ouvrier et les forces communistes, les forces marxistes, sont en train de chercher leur voie pour se remobiliser et remobiliser la classe ouvrière dans le sens large du terme. Lire la suite »
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