Yémen

L’interview que j’ai accordée à ProMozaic publiée ce 5 juillet 2020

Publié le Mis à jour le

Lien vers l’interview : https://promosaik.blogspot.com/2020/07/mohsen-abdelmoumen-racism-is-only-gross.html

Mohsen Abdelmoumen : « Le racisme n’est que l’expression brute de l’ignorance crasse »

English version here

Por traducir, haga clic derecho sobre el texto

Um zu übersetzen, klicken Sie rechts auf den Text

Щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести

Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο

Par Milena Rampoldi, ProMosaik. Dans ce qui suit, mon entretien avec Mohsen Abdelmoumen, un journaliste qui se concentre sur des questions qui sont très importantes pour moi, comme le Yémen, le Sahara occidental, la Palestine et qui traite également des questions telles que les droits de l’homme, même si ce terme, comme il le dit, est mal utilisé, l’éthique dans le journalisme et la lutte contre la discrimination des personnes en raison de leur origine ethnique et de leur orientation religieuse. Une autre question importante dans cette interview concerne l’importance des opinions anti-impérialistes qui ne doivent pas rester inexprimées par les journalistes engagés. Je remercie beaucoup Mohsen pour son temps et ses précieuses réponses.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir journaliste ?

C’est toujours délicat de parler de soi parce que j’ai grandi et vécu dans un univers où l’on parle rarement de soi. En plus de cela, ayant connu l’engagement et le militantisme très jeune, j’ai appris que quand on s‘engage politiquement – notamment en étant dans la gauche révolutionnaire – pour des causes justes telles que la justice sociale, la liberté, etc., on n’a pas l’habitude de parler de soi. Au contraire, on donne bien plus que ce que l’on reçoit. Concernant les circonstances, je pense que pour être journaliste, il m’a fallu un concours de circonstances, une sorte de destin. J’ai commencé tout jeune en écrivant pour moi en arabe et en français. Mon engagement politique me poussait dans la lecture permanente, que ce soit des livres ou des textes. Un ami médecin du travail m’a proposé ensuite de créer un journal local avec ses copains à Béjaïa, en Algérie. Le projet n’a pas abouti, pourtant nous avions commencé à mettre en place le processus administratif, etc. Entretemps, j’étais en contact avec une agence de presse algérienne à laquelle j’envoyais des dépêches et des articles traitant de l’actualité de la ville où je me trouvais. Ils étaient très intéressés par mon travail. À cette époque, nous vivions une guerre contre le terrorisme où des centaines de milliers d’Algériens ont payé de leur vie, et beaucoup de projets que j’envisageais n’ont pas abouti.

Lire la suite »

Johannes Mosskin: “The humanitarian situation in Gaza is terrible”

Publié le

Johannes Mosskin 1

Johannes Mosskin. DR.

Mohsen Abdelmoumen: How and why did the idea come about to create the Right Livelihood Foundation that awards an alternative Nobel Prize?

Johannes Mosskin: The Right Livelihood Award was founded 40 years ago by the Swedish-German philanthropist Jakob von Uexkull. He was alarmed by the disconnect between the urgency of global problems and the way the international community was dealing with them. Von Uexkull saw how decision-makers were meeting behind closed doors, out of touch with reality. Activists and civil society organisations were at the same time gathering outside the meeting rooms, often presenting constructive solutions to the problems. However, their proposals were not taken seriously, and von Uexkull wanted to do something about it. Lire la suite »

Johannes Mosskin : « La situation humanitaire à Gaza est épouvantable »

Publié le Mis à jour le

Johannes Mosskin 1

Johannes Mosskin. DR.

English version here

Por traducir, haga clic derecho sobre el texto

Per tradurre, cliccate a destra sul testo

Um zu übersetzen, klicken Sie rechts auf den Text

Щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести

Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο

Mohsen Abdelmoumen : Comment et pourquoi est venue l’idée de créer la Right Livelihood Foundation qui octroie un prix Nobel alternatif ?

Johannes Mosskin : Le Right Livelihood Award a été fondé il y a 40 ans par le philanthrope germano-suédois Jakob von Uexkull. Il était alarmé par le décalage entre l’urgence des problèmes mondiaux et la façon dont la communauté internationale les traitait. Von Uexkull a vu comment les décideurs se réunissaient à huis clos, déconnectés de la réalité. Les militants et les organisations de la société civile se réunissaient en même temps à l’extérieur de ces salles de réunion, présentant souvent des solutions constructives aux problèmes. Cependant, leurs propositions n’étaient pas prises au sérieux et von Uexkull voulait faire quelque chose à ce sujet. Lire la suite »

David Rosen : « Trump & Cie pourraient déclencher une guerre avec l’Iran pour renforcer ses chances de réélection »

Publié le Mis à jour le

David-Rosen

David Rosen. DR.

English version here

Por traducir, haga clic derecho sobre el texto

Per tradurre, cliccate a destra sul testo

Um zu übersetzen, klicken Sie rechts auf den Text

Щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести

Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο

Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre, Sin, Sex & Subversion, vous évoquez les mutations de la société américaine. Comment expliquez-vous cette transformation ?

David Rosen : Sin, Sex & Subversion est une analyse non conventionnelle de l’après-guerre à New York – et, par extension, aux États-Unis – à travers les expériences d’une douzaine de personnes qui ont façonné les années 50. La liste des individus va de Christine Jorgensen à Paul Robeson, de Polly Adler à Wilhelm Reich et de Bill Gaines à Julius et Ethel Rosenberg. Leurs luttes individuelles éclairent l’insurrection radicale qui allait exploser dans ce qui allait devenir les « années 60 ». Lire la suite »

Dr. Daniel Warner: « The US/Saudi relation is based on money and bases »

Publié le Mis à jour le

Dr. Daniel Warner talks us about Algeria and about US foreign policy

Daniel WarnerDr. Daniel Warner. DR.

Dr. Daniel Warner is an American political scientist who lives in Geneva, Switzerland, since 1972. He earned his BA in Philosophy and Religion from Amherst College, USA, and a PhD in Political Science from the Graduate Institute of International Studies in Geneva (HEID). At age 21, he worked for Bobby Kennedy, whom he admired, and notably participated in the speech that Senator Kennedy gave in Los Angeles in 1968, just before he was murdered. Lire la suite »

Le Dr. Daniel Warner: « La relation américano-saoudienne est basée sur l’argent et les bases militaires »

Publié le Mis à jour le

Le Dr. Daniel Warner nous parle de l’Algérie et de la politique étrangère américaine

Daniel Warner

Le Dr. Daniel Warner. DR.

English version here

Por traducir, haga clic derecho sobre el texto

Per tradurre, cliccate a destra sul testo

Um zu übersetzen, klicken Sie rechts auf den Text

Щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести

Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο

Le Dr. Daniel Warner est un politologue américain qui vit depuis 1972 à Genève en Suisse. Il est titulaire d’un baccalauréat en philosophie et religion de l’Amherst College, aux États-Unis, et d’un doctorat en sciences politiques de l’Institut universitaire des Hautes Études internationales de Genève (HEID). À 21 ans, il a travaillé pour Bobby Kennedy qu’il admirait et a notamment participé au discours que le sénateur Kennedy a prononcé à Los Angeles en 1968, juste avant d’être assassiné. Lire la suite »

Robert Bibeau: “Capitalism is war”

Publié le Mis à jour le

Robert-Bibeau2

Robert Bibeau. DR.

Mohsen Abdelmoumen: Reading your very informative and gripping book, « La démocratie aux États-Unis, les mascarades électorales » (Democracy in the United States, electoral masquerades), a question arises: is there really a democracy in the United States and what is the use of elections in the USA?

Robert Bibeau: Yes, there is a real democracy for the bourgeoisie in the United States as in all the capitalist countries of this world. There is obviously no popular-proletarian « democracy » in the United States or any other country. Do you believe that joining a bourgeois party of a multibillionaire and its relations – given its power of pressure, of its television channel and its administrative centers – is of the same « democratic » weight as the adhesion of my neighbor – a Proletarian – to a pseudo-socialist political party? There is only the bourgeois left to let it believe. American workers know it, they do not move to vote and « to use the false power of the voting pencil » nor benefit from a fanciful electoral power exclusive to the rich. Lire la suite »