Canada

The Canadian journalist Matthew Ehret: « The UN is corrupt »

Publié le Mis à jour le

Matthew Ehret D.R.

Mohsen Abdelmoumen: Your work shows well that, apart few exceptions such as Lincoln, Roosevelt, Kennedy and Trump, all the American Presidents after Andrew Jackson have always been members of the Anglo-American elite or under its control, including Obama and Biden.  What are the factors explaining that this oligarchy has kept this level influence in the United States despite the Independence War and during more than 200 years?

Matthew Ehret: The answer has an objective and subjective side to it. On the subjective side, one can point to the pervasiveness of false myths that have been spun which enflamed certain prejudices within the young American zeitgeist. The early Americans were originally British citizens who led a civil war of sorts from the British Empire between 1776-1783 and the success of that struggle resulted in a new sort of human identity that had never been expressed on this scale or magnitude in human history.

It was a well-earned sense of pride that was won by hard sacrifices. A high value was placed on freedom, and independence. Probably the most important consideration was that humans were believed to have been created equal, due to our having been made in the image of God and from this conception, hereditary institutions were recognized as obsolete.

This was all wonderful, but this powerful sense of pride, if corrupted, served as a double-edged sword which turned into a superiority complex that proclaimed the USA to be “the exceptional nation”, rather than the healthier “city on a hill” philosophy expressed by John Winthrop Jr who envisioned the Americans to become a role model of moral excellence to inspire the world.

The second false myth which ‘poisoned the zeitgeist’ was tied to the myth of “American individualism”. The idea that each individual citizen is sovereign rather than one single ruler on a crown is another excellent idea, but again, like all truthful ideas, if perverted, can become quite destructive.

Lire la suite »

Le journaliste canadien Matthew Ehret : «L’ONU est corrompue»

Publié le Mis à jour le

Matthew Ehret

Mohsen Abdelmoumen :  Votre travail montre bien que, à quelques exceptions près (Lincoln, Roosevelt, Kennedy et Trump), tous les présidents américains après Andrew Jackson ont toujours été membres ou sous contrôle de l’élite anglo-américaine, y compris Obama et Biden.  Quels sont les facteurs expliquant que cette oligarchie ait gardé ce niveau d’influence aux Etats-Unis malgré la guerre d’indépendance et pendant plus de 200 ans ?

Matthew Ehret : La réponse comporte à la fois un aspect objectif et subjectif. Du côté subjectif, on peut citer l’omniprésence de faux mythes qui ont été véhiculés et qui ont suscité certains préjugés dans la mentalité contemporaine américaine. Les premiers Américains étaient à l’origine des citoyens britanniques qui ont mené une guerre civile contre l’Empire britannique entre 1776-1783 et le succès de cette lutte a donné naissance à une nouvelle sorte d’identité humaine qui n’avait jamais été exprimée à cette échelle ou à cette magnitude dans l’histoire de l’humanité.

C’était un sentiment de fierté bien mérité, gagné au prix de durs sacrifices. Une grande valeur était accordée à la liberté et à l’indépendance. La considération la plus importante était probablement le fait que l’on croyait que les humains avaient été créés égaux, parce que nous avions été créés à l’image de Dieu et que, de ce fait, les institutions héréditaires étaient reconnues comme obsolètes.

Tout cela était merveilleux, mais ce puissant sentiment de fierté, s’il était perverti, était une épée à double tranchant qui se transformait en un complexe de supériorité proclamant que les États-Unis étaient « la nation exceptionnelle », plutôt que la philosophie plus saine de la « ville sur la colline » exprimée par John Winthrop Jr. qui souhaitait que les Américains deviennent un modèle d’excellence morale pour inspirer le monde.

Le deuxième faux mythe qui a « empoisonné l’esprit du temps » était lié au mythe de l’« individualisme américain ». L’idée que chaque individu citoyen est souverain plutôt qu’un seul dirigeant couronné est une autre excellente idée, mais là encore, comme toutes les idées authentiques, si elles sont perverties, elles peuvent devenir très destructrices.

Lire la suite »

Liz Rowley: “The progressive and peace-loving peoples of the world need to unite to defeat capitalism and imperialism”

Publié le Mis à jour le

Liz Rowley 1

Liz Rowley,  leader of the Communist Party of Canada. DR.

Mohsen Abdelmoumen: How do you analyze the results of the recent federal elections in Canada? Did the Communist Party of Canada achieve good results?

Liz Rowley: The election results – a minority Liberal government – are a reflection of a number of different things.  First, widespread fear of a Conservative government and its policies of austerity, social conservatism, and its refusal to acknowledge climate change.

In the context of a first-past-the-post electoral system the electorate is usually forced to vote against what they don’t want, as opposed to the policies and parties they do want.  In the 2015 election, the Liberals promised electoral reform – proportional representation – and that helped to get them elected.  However, this is one of many promises the Liberals abandoned after they were elected. Lire la suite »

Liz Rowley : « Les peuples progressistes et pacifiques du monde doivent s’unir pour vaincre le capitalisme et l’impérialisme »

Publié le Mis à jour le

Liz Rowley 1

Liz Rowley, chef du Parti Communiste du Canada. DR.

English version here

Por traducir, haga clic derecho sobre el texto

Per tradurre, cliccate a destra sul testo

Um zu übersetzen, klicken Sie rechts auf den Text

Щелкните правой кнопкой мыши на тексте, чтобы перевести

Για να μεταφράσετε, κάντε δεξί κλικ στο κείμενο

Mohsen Abdelmoumen : Comment analysez-vous les résultats des récentes élections fédérales au Canada ? Le Parti communiste canadien a-t-il obtenu de bons résultats ?

Liz Rowley : Les résultats des élections – un gouvernement libéral minoritaire – reflètent un certain nombre de choses différentes. Premièrement, la crainte généralisée d’un gouvernement conservateur et de ses politiques d’austérité, de conservatisme social et de son refus de reconnaître les changements climatiques. Dans le contexte d’un système électoral uninominal majoritaire à un tour, l’électorat est habituellement forcé de voter contre ce qu’il ne veut pas, par opposition aux politiques et aux partis qu’il veut. Lors des élections de 2015, les libéraux ont promis une réforme électorale – la représentation proportionnelle – et cela a contribué à les faire élire. Toutefois, c’est l’une des nombreuses promesses que les libéraux ont abandonnées après leur élection. Lire la suite »