Mois: février 2018

Dr. Michael Knights: “Daesh is in all the places it was location in 2013.”

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Dr. Michael Knights. DR.

Mohsen Abdelmoumen:  We recently interviewed Dr. Al-Chlaihawi, the Iraqi Ambassador to the Kingdom of Belgium, the Grand Duchy of Luxembourg and the European Union. He told us that even though Daesh suffered a military defeat, there is still an ideological battle to be waged against the ISIS terrorist group. What is your opinion on this?

Dr. Michael Knights: It’s right that there is a battle to convince some Iraqis, particularly young Iraqis from northern and western Iraq, that Daesh’s ideology is wrong. But in my view the more important struggle is the need to strengthen the state’s armed forces and to ensure that they are representative of the people, especially in Sunni areas. Daesh succeeded in 2012-2014 because the state security forces failed: they failed to protect the Sahwa, they failed to protect the Sunnis and they failed to protect the borders. Lire la suite »

Dr. Michael Knights : «Daech est dans tous les endroits où il était situé en 2013»

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Michael Knights

Dr. Michael Knights. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : Nous avons interviewé récemment le Dr. Al-Chlaihawi, l’ambassadeur d’Irak auprès du Royaume de Belgique, du Grand-duché du Luxembourg et de l’Union européenne. Il nous a affirmé que même si Daech a subi une défaite militaire, il reste un combat idéologique à mener contre le groupe terroriste Etat islamique. Quelle est votre opinion à ce sujet ?

Dr. Michael Knights : Il est vrai qu’il y a une bataille pour convaincre certains Irakiens, en particulier les jeunes Irakiens du nord et de l’ouest de l’Irak, que l’idéologie de Daech est fausse. Mais à mon avis, la lutte la plus importante est la nécessité de renforcer les forces armées de l’État et de veiller à ce qu’elles soient représentatives du peuple, en particulier dans les zones sunnites. Daech a réussi en 2012-2014 parce que les forces de sécurité de l’État ont échoué : ils n’ont pas réussi à protéger les Sahwa, Lire la suite »

Dr. Pieter Van Ostaeyen: “We could have avoided the rise of ISIS”

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Dr. Pieter Van Ostaeyen. DR.

Mohsen Abdelmoumen:  In your book « Staat van terror, De jihadistische revolutie » you mention among others the Arab Spring and the genesis of the conflict in Syria with the emergence of different terrorist groups. In your opinion, why those who took advantage of the chaos that prevailed after the Arab Spring are the terrorist groups?

Dr. Pieter Van Ostaeyen: In countries that came out of the Arab revolutions in utter chaos (Libya, Syria) jihadi groups profited from the complete lack of control by a central government and used the anarchy and chaos to build up a support network. In Syria one cannot deny the fact that long-time, well-known, jihadists were released from al-Assad’s prisons. Remember that Assad always said he was fighting terrorists, not rebels. These jihadi’s soon took the lead over the rebellion with the current situation as a result. Lire la suite »

Dr. Pieter Van Ostaeyen : «Nous aurions pu éviter la montée de Daech»

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Dr. Pieter Van Ostaeyen. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre « Staat van terreur, De jihadistische revolutie » vous évoquez entre autres le printemps arabe et la genèse du conflit en Syrie avec l’émergence de différents groupes terroristes. Pourquoi, d’après vous, ceux qui ont profité du chaos qui a prévalu après le printemps arabe sont-ils les groupes terroristes ?

Dr. Pieter Van Ostaeyen : Dans les pays qui sont sortis des révolutions arabes dans le chaos absolu (Libye, Syrie), les groupes djihadistes ont profité de l’absence totale de contrôle par un gouvernement central et ont utilisé l’anarchie et le chaos pour constituer un réseau de soutien. En Syrie, on ne peut nier le fait que des djihadistes de longue date et bien connus ont été libérés des prisons d’al-Assad. Rappelez-vous qu’Assad a toujours dit qu’il combattait les terroristes, pas les rebelles. Ces djihadistes ont rapidement pris la tête de la rébellion avec pour conséquence la situation actuelle. Lire la suite »

Le 5e mandat des Bouteflika dans l’attente de l’aval de Macron

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Nous avons assisté ces derniers temps à des appels, des ordres et des contrordres en faveur d’un 5e mandat «el houhda el khamssa» (le 5e mandat) ou plus exactement «el houhda el khamja» (le 5e mandat pourri) des Bouteflika. Or, la nouvelle Constitution limitant les mandats présidentiels à deux, l’option d’un 5e mandat ne peut qu’être illégale, comme l’est l’actuel 4e. Ceci étant pour la forme. Quant au fond, il est évident qu’un 5e mandat ne peut en aucune manière régler les nombreux problèmes de l’Algérie, bien au contraire. Sur le plan social, l’Algérie est en proie à des grèves multiples réprimées à coups de matraque, celle des enseignants, des médecins résidents, des étudiants des hautes écoles et celle des retraités invalides de l’armée. Le 5e mandat serait donc le pire scénario envisageable car ce serait signer la reconduction de la crise actuelle, et même son aggravation. Lire la suite »

Prof. Richard Falk: « Rather than addressing Israeli apartheid, Nikki Haley chooses to attack me »

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Richard Falks, former Special Rapporteur on the situation of human rights in the Occupied Palestinian Territory, during the 23th Session of the Human Rights Council. 10 June 2013. (Image credit: Jean-Marc Ferré/ UN Geneva/ flickr)

 

Mohsen Abdelmoumen: What is your reaction to the statement by Nikki Haley, the United States ambassador to the United Nations, who is attacking you personally about the report you made on Israel?

Prof. Richard Falk: Ambassador Nikki Haley references to her use of American geopolitical muscle to undermine the integrity of the UN as an Organization responsive to international law and to the principles of non-discrimination with respect to its internal operations should be an occasion of shame, not boastful pride. To block the appointment of a qualified civil servant to a UN position just because he is Palestinian represents unacceptable job discrimination in the workplace that should never have been tolerated at the UN. Lire la suite »

Prof. Richard Falk : « Plutôt que d’aborder l’apartheid israélien, Nikki Haley choisit de m’attaquer »

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Richard Falk, ancien Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé, pendant la vingt-troisième session du Conseil des droits de l’homme. 10 juin 2013 (Image credit: Jean-Marc Ferré/ UN Geneva/ flickr)

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Mohsen Abdelmoumen : Quelle est votre réaction à la déclaration de Nikki Haley, l’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies, qui vous attaque personnellement au sujet du rapport que vous avez rédigé sur Israël?

Prof. Richard Falk : L’allusion de l’Ambassadrice Nikki Haley à son utilisation de la force géopolitique américaine pour saper l’intégrité de l’ONU en tant qu’organisation répondant au droit international et aux principes de non-discrimination en ce qui concerne ses opérations internes devrait être un motif de honte, pas d’orgueil vantard. Bloquer la nomination d’un fonctionnaire qualifié à un poste de l’ONU simplement parce qu’il est Palestinien représente une discrimination professionnelle inacceptable sur le lieu de travail qui n’aurait jamais dû être tolérée à l’ONU. Lire la suite »