5e mandat

L’Algérie entre les manifestations et les lettres d’Outre-tombe

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Le cadre, Msamer el cadre et les lettres

Le pouvoir reste sourd aux revendications du peuple qui manifeste massivement tous les vendredis depuis la journée historique du 22 février. Malgré le rejet du système et de la clique au pouvoir clairement scandé et affiché par les Algériens lors des multiples marches et sit-in qui ont lieu chaque jour en Algérie, que ce soit des étudiants, des lycéens, des magistrats, avocats, greffiers, fonctionnaires, médecins, enseignants, pompiers, pharmaciens, ouvriers, bref tout le monde, le gang des Bouteflika n’en continue pas moins à brandir sa feuille de route qui est une véritable arnaque pour permettre à un cadavre et à quelques charognards de continuer à diriger le pays envers et contre toute légitimité. Lire la suite »

Dr. Myriam Aït-Aoudia : « Le président Bouteflika n’est plus en état de gouverner depuis de longues années »

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Dr. Myriam Aït-Aoudia. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : Dans votre thèse très intéressante et très importante à lire, vous établissez un constat pertinent. Sachant que les questions relatives à l’expérience du multipartisme n’ont pas été traitées sur le plan académique en Algérie, pourquoi avez-vous ressenti la nécessité de choisir ce thème pour votre thèse ?

Dr. Myriam Aït-Aoudia : L’expérience démocratique algérienne entre 1988 et 1992 se déroule vingt ans avant ce qu’on a appelé les « printemps arabes ». L’Algérie est donc le premier pays de la région à avoir connu une sortie d’un régime autoritaire et l’installation d’un régime démocratique. Cet épisode s’est dramatiquement clôturé au lendemain de l’arrêt des élections législatives que le parti islamiste, le FIS, avait remportées, puisqu’une terrible guerre terroriste a endeuillé le pays pendant une décennie. Lire la suite »

L’Algérie dans un processus révolutionnaire

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Le peuple algérien demande le départ de Bouteflika et de tout le régime. DR.

Quand un peuple rencontre son destin 

Le cycle des manifestations qui ont commencé le 22 février en Algérie et qui se déroulent en ce moment sont un mouvement historique qui marquera certainement la refondation et la renaissance de l’État moderne algérien. L’obstination du régime agonisant à se maintenir au pouvoir en présentant un impotent intégral pour un cinquième mandat finira par provoquer sa chute. Pour accélérer celle-ci, les manifestants doivent garder la pression dans la rue et entamer une transformation qualitative de la méthode de lutte en allant vers des grèves générales, voire une désobéissance civile, jusqu’à ce que le régime tombe. Il ne faut rien lâcher. Lire la suite »

Bouteflika, le peuple a décidé : dégagez !

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Enfin ! Depuis le temps qu’on attendait ça ! Je ne pensais pas que je le verrais de mon vivant. Quelle joie ! C’en est fini du culte du portrait dans un cadre doré. Le peuple algérien a montré que c’était lui et lui seul qui décidait, qu’il était l’unique « zaïm », que le pouvoir vient de lui seul et de personne d’autre. Et ce n’est qu’un début ! Ce 22 février 2019, date désormais historique, de nos monts et montagnes, de toutes les vallées, des champs et du désert, la voix des hommes libres s’est levée, le peuple a marché dans les rues de toutes les villes et communes de notre belle Algérie, au nord, à l’est, à l’ouest, au centre et au sud, pour clamer son refus du cinquième mandat du président impotent et de sa clique de truands, les gangsters de la chaise roulante : Bouteflika ya el Maroki makanch el houhda el khamsa (Bouteflika le Marocain, il n’y a pas de 5e mandat) ! Lire la suite »

Bouteflika acte V : 5 Zanqat el-hbal (rue de la Folie).

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Les Bouteflika symbolisent la dégénérescence du régime

Ainsi, après le 4, ruelle de l’Impasse, nous sommes arrivés au 5, rue de la Folie, Zanqat el-hbal, qui nous mènera tout droit vers l’avenue de l’Effondrement. Nous sommes dans l’acte V de la folie furieuse d’une bande de dégénérés, car les Bouteflika et leurs nervis sont le symbole parfait de la dégénérescence du régime algérien. Ce qu’ils sont en train de faire en optant pour le cinquième mandat de quelqu’un qui, je le répète, n’existe pas, n’a plus parlé au peuple depuis des années, n’assiste à aucune réunion internationale, ne voyage pas, sauf pour aller se faire soigner dans une clinique à l’étranger, est incapable de s’alimenter tout seul et, pour couronner le tout, ne maîtrise plus ses sphincters, est la preuve irréfutable de la dégénérescence du système. Le 5e mandat, c’est el houhda el khamja (le mandat pourri). Lire la suite »

Un 5e mandat pour Bouteflika : à quoi servent les « élections » présidentielles en Algérie ?

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L’année 2019 qui consacrera l’élection d’Abdelaziz Bouteflika comme président pour la cinquième fois s’inscrit en droite ligne dans le délabrement de l’Algérie sous les mandats consécutifs de cette mafiocratie composée de Bouteflika et de son entourage qui ont transformé la République algérienne en monarchie. Le cinquième mandat est la conséquence directe d’un quatrième mandat autant surréaliste que catastrophique. Qu’importe si la Constitution algérienne est violée, Saïd et Nacer Bouteflika se moquent éperdument de sauver les apparences, pour eux, la fin justifie les moyens. Bien que leur frère Abdelaziz malade soit incapable de gouverner, qu’il soit mourant, celui-ci se représentera pour un mandat supplémentaire, car il est impensable pour Saïd et Nacer, ainsi que pour les oligarques qui les entourent, de perdre leurs privilèges et le pouvoir qu’ils ont acquis. Lire la suite »

Un 5 Juillet dans l’Algérie des Bouteflika et des Kamel « El Bouchi »

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À la veille de sa fête nationale, l’Algérie n’en finit pas de vivre un cauchemar permanent. Comme je l’ai maintes fois dénoncé à longueur d’articles et de pamphlets dont le leitmotiv est la corruption, notre pauvre Algérie stagne dans le scandale quotidien. Le dernier en date a provoqué un véritable séisme politique avec le limogeage du chef de la police, le général Hamel, fidèle parmi les fidèles du clan présidentiel. Ce scandale lié à une cargaison de cocaïne interceptée par l’armée à Oran sur un navire en provenance du Brésil vient ternir l’image de l’Algérie aux yeux du monde entier. Notre pays en est réduit à subir la souillure de personnages ignobles comme ce Kamel Chikhi, dit El Bouchi, qui est un révélateur de la dimension mafieuse et pourrie du règne de Bouteflika qui a institutionnalisé la corruption qui touche toutes les sphères de la société. Lire la suite »